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Disponibile la "Lettre" della Commissione Storica francese con sempre nuove interessanti ricerche PDF Stampa E-mail

Imperdibile appuntamento con l'atletica francese. Riceviamo da Gilbert Rossillo il consueto messaggio per segnalarci che, per chi vuole,  è disponibile il nuovo numero della "Lettre".

Bonjour à toutes et à tous,          
A​u nom de la Commission Documentation et Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme, j'ai le plaisir de vous adresser la 59​è ​lettre mensuelle d'information avec son traditionnel résumé des études réalisées ou mises à jour au cours du mois d'août que vous pouvez consulter plus en détail via le lien suivant : https://cdh.athle.com/

Da leggere queste righe di JL Vollard su un personaggio poco conosciuto agli appassionati di atletica, perfino in Francia: Jean-Cluade Arifon, 400 metri ad ostacoli, talento straordinario, carriera brevissima. Una meteora, gareggiò solamente fra il 1946 e il 1948, ma sufficiente per stabilire un record europeo (51.6), arrivare in semifinale ai Giochi Olimpici di Londra 1948 e vincere un titolo di Campione di Francia , sempre 1948. Primati personali: 48.9 (400), 1:54.0 (800), 24.7 (200 H).

C'EST ARRIVÉ EN ... SEPTEMBRE 1948


D’Henri Tauzin à Naman Keïta en passant par Prudent Joye et Jean-Claude Nallet, le 400 m haies français a connu plusieurs têtes d’affiche dans son histoire, mais seuls deux athlètes ont détenu le record continental. Stéphane Diagana, probablement le plus grand de nos spécialistes du 4H, est bien sûr le titulaire depuis plus de vingt ans, mais avant lui Jean Claude Arifon a également inscrit son nom sur les tablettes européennes.
La carrière internationale du Marseillais né en 1926, se concentre sur trois saisons après la Libération avec 8 matchs internationaux et une sélection aux Jeux Olympiques en 1948. A Londres, il échoue de très peu pour rentrer dans la finale à 6, malgré un chrono meilleur que son compatriote Yves Cros dans l’autre demi-finale (52’’3 contre 52’’5). Licencié au Paris Université Club depuis cette saison, il avait battu Cros aux championnats de France en juillet, d’extrême justesse (53’1 pour les deux athlètes) et lui avait aussi pris le record de France en 1947 en remportant les Jeux Mondiaux Universitaires à Colombes.
Après les Jeux, il profita de sa forme, d’abord lors des meetings Suédois fin août, notamment en terminant juste derrière l’Américain Ault et le local Larsson à Malmoe. Pour sa dernière sélection contre la Tchécoslovaquie il s’impose le 5 septembre à Colombes et c’est lors d’un meeting à Jean Bouin, où le président de la FFA a curieusement refusé que les héros Jamaïcains de Londres, Laing, Mac Kinley, Wint et La Beach soient inscrits, qu’Arifon va donner sa pleine mesure et oublier la douleur à la cheville qui l’handicapait sur les bords de la Tamise.
Le 09 septembre, sur l’anneau parisien de 450 mètres il termine en 51’’6 et égale le record d’Europe de Rune Larsson, médaillé de bronze à Londres. Une belle carrière se présente devant lui alors qu’il n’aura 22 ans qu’en novembre, et pourtant il disparaîtra des pistes pour des raisons extra-sportives et on ne reverra jamais cet immense talent (Crédit photo But & Club).
Rédation Luc VOLLARD