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Séra Martin e i primati delle signorine francesi: correva l'anno olimpico 1928 PDF Print E-mail

Appuntamento fisso dei primi giorni di ogni mese: la breve comunicazione con la quale l'amico Rosillo ci ricorda che ci sono nuovi argomenti e aggiornamenti sul sito della Commissione Documentazione e Storia della Federazione francese di atletica. Adesso è disponibile il lavoro di messa a punto effettuato durante il mese di giugno. Per chi ha interesse questo è l'indirizzo generale https:// This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it  , per entrare sugli argomenti del sito ecco un altro link https://cdm.athle.com/

Troviamo sempre di grande interesse le brevi ricostruzioni storiche compilate da Luc Vollard, che della CDH è il presidente. In quella di stavolta ci riporta all'anno 1928 per parlarci di atletica praticata con entusiasmo dalle donne, che, a quel tempo, avevano una propria federazione a parte, non facevano parte della I.A.A.F., vi entreranno nel 1936, mentre nell'anno 1928 furono ammesse, per la prima volta, ai Giochi Olimpici.

Vollard ci ricorda che il 14 luglio, allo Stadio di Colombes, i francesi avevano festeggiato insieme alla loro festa nazionale, anche il primato del mondo del loro connazionale Séra (Séraphin) Martin sugli 800 metri: 1:50.6. Il giovanotto di Nizza tolse il primato al tedesco Otto Peltzer, che deteneva anche quello dei 1500; lo perderà quattro anni dopo a favore dell'americano Ben Eastman. 

Intanto leggete quello che erano capaci di fare le atletiche ragazze transalpine, le quali, in verità, non fecero grandi cose ad Amsterdam, ai Giochi Olimpici (un qyarto posto nella staffetta 4 x 100). Anche Martin deluse la Francia: solamente sesto nella finale olimpica, Peltzer era statao eliminato addirittura in semifinale.

L’été 1928 fut torride pour l’athlétisme français. Le 14 juillet Séra Martin améliora le record du Monde du 800 m à Colombes mais le feu d’artifice fut aussi tiré le lendemain au stade de la Porté Dorée à l’occasion des championnats de France féminin sous l’égide de la FFSF. Les sprinteuses des Linnet's de Saint-Maur-des-Fossés profitèrent de ce 15 juillet pour réviser en profondeur les tablettes des records, malgré l’état triste et sale du stade du PUC selon l’article du Miroir des Sports !
Marguerite Radideau égala son record de France du 100 m en 12’’2/5 devant ses coéquipières Georgette Gagneux et Lucienne Velu. A l’époque cette performance fut annoncée comme un record du monde mais la japonaise Kinue Hitomi avait fait mieux fin mai à Osaka. Le 200 m fut aussi l’apanage des filles des Linnets avec la victoire de Lucienne Velu devant Yvonne Carme.
Avec un tel quatuor, les deux relais ne pouvaient donc échapper aux Saint-Mauriennes. Ce fut chose faite dans le 4 x 100 m devant Fémina Sport dans le temps remarquable de 50’’0 qui égala le record du monde des Allemandes du Viktoria Magdebourg établi le 7 août 1927 à Breslau. Restait alors à disputer le 4 x 200 avec bien sûr la même équipe. C’est encore à une équipe de club allemande que nos jeunes femmes s’attaquèrent, cette fois-ci le SC Charlottenburg Berlin, crédité de 1’50’’3/5 à Berlin trois semaines auparavant. 1/5 de seconde suffit à l’arrivée pour les déposséder et les Linnets s’offrirent une deuxième citation sur les listes de la Fédération Sportive Féminine Internationale en 1’50’’2/5 en devançant à nouveau Fémina Sport. La même équipe fit beaucoup mieux en 1929, le 28 juillet en 1’47’’3/5, reprenant le record que le SC Brandebourg Berlin avait amélioré le 14 juin en 1’48’’1/5. Par la suite, l’IAAF, supplantant le FSFI et obtenant même sa dissolution en 1936,  n’homologua pratiquement plus que des records d’équipe nationale.