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Guy Drut, un bello spicchio di oro olimpico ha il certificato di origine bresciano PDF Print E-mail
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Riceviamo da Gilbert Rossillo, membro della Commissione Documentazione e Storia della Federazione francese, cui ci legano rapporti di collaborazione, il ricorrente messaggio che ci ricorda che, se siamo interessati, possiamo leggere - in francese - storie sull'atletica transalpina, oltre a consultare statistiche, risultati, e tutto quello, insomma, che può interessare l'appassionato del nostro sport:
 
Bonjour à toutes et à tous, A​u nom de la Commission Documentation et Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme, j'ai le plaisir de vous adresser la 69ème lettre mensuelle d'informations avec son traditionnel résumé des études réalisées ou mises à jour au cours du mois de juin que vous pouvez consulter plus en détail via le lien suivant : https://cdh.athle.com/
 
Questa volta il consueto "angolo della memoria", firmato da Luc Vollard, spazia sull'anno 1976 e, in particolare, su un grande momento dell'atletica francese: la vittoria di Guy Drut ai Giochi della XXI Olimpiade Montréal 1976. Nella carriera dell'ostacolista transalpino ebbe una parte determinante un uomo, un allenatore, il cui nome resta indelebile nei libri di atletica di tutto il mondo e nella memoria di chi lo ha conosciuto e apprezzato: Sandro Calvesi, originario della Bassa Bresciana, esattamente di un piccolo borgo agricolo, Cigole. Un nostro socio ha avuto il piacere di incontrare Drut a Talence, cittadina nella cintura di Bordeaux, lo scorso anno in settembre, in occasione della celebrazione dei 40 anni (anni, ripetiamo, non edizioni) del meeting internazionale di prove multiple "Decastar". Il motivo della sua presenza a Talence? Quando il meeting nacque, nel 1976, il campione olimpico dei 110 metri ostacoli, fu invitato a partecipare al decathlon, che in precedenza aveva già affrontato alcune volte tanto da aver ottenuto il primato transalpino junior. Drut, durante una piacevole conversazione, ricordò il "maestro" Calvesi, Brescia, la pista del "Morosini", come la si chiamava allora, il Franciscanum e Padre Onorio, una ondata commossa di ricordi.
Magari ci torniamo nei prossimi giorni, adesso lasciamo la parola, nell'idioma di Alexandre Dumas, padre o figlio, scegliete voi, a Luc Vollard.
 
Etre leader de l’équipe de France a toujours été une pression supplémentaire lors des grands championnats. Au milieu
des années 70, c’est encore plus vrai alors que notre athlétisme est au creux de la vague. L’ère Bobin et les grandes réussites des années 60, notamment Budapest, sont encore de jolis souvenirs mais l’avenir est morose.
Un homme porte presque à lui seul les espoirs de la FFA pour les Jeux Olympiques 1976 à Montréal. Guy Drut est en effet l’archétype du grand espoir qui a confirmé et qui arrive à maturité. Médaillé de bronze à Munich en 1972, champion d’Europe à Rome en 1974, recordman du monde en 1975, il s’est à plusieurs reprises frotté à ses rivaux américains du 110 mètres haies sur leur terre, mais voit aussi émerger d’autres outsiders comme le Cubain Alejandro Casanas.
Lors de cet été 1976, caniculaire en France, la grande forme tarde à venir. Il remporte bien sûr les championnats de France à Villeneuve d’Ascq puis France – URSS à Colombes mais il ne passe pas sous les 13’’50 après son 13’’1 de début juin. Judicieusement il se prépare au décalage horaire avec le Canada et est ainsi prêt à affronter ses adversaires. Au Canada, en séries, il laisse Casanas et Willie Davenport l’emporter, se contentant de 14’’04 soit le treizième temps. Le 28 juillet, en début d’après-midi, c’est mieux pour la demi-finale mais Casanas est toujours devant et Drut doit se contenter de 13’’49, et surtout Foster et Munkelt sont allés plus vite dans l’autre course.
La finale est prévue à 17 h 50 et le vent est nul. Au coup de feu du starter, les doutes s’envolent et Drut part bien même si James Owens le devance sur la première haie. La suite est limpide ! A la cinquième haie, il dépose Owens et Davenport et termine sans faute, résistant au retour de Casanas. La suite fait partie de la légende, les images des instants d’attente pour le résultat officiel étant dans toutes les mémoires. Le film doit être transmis au lecteur qui l’analyse avec acuité. Le verdict tombe et Drut peut alors s’offrir une course supplémentaire, celle du tour d’honneur, il est champion Olympique en 13’’30 ! (Crédit photos Presse Sports).
 
L'immagine che correda queste righe è stata scattata dal fotografo francese Jean-Pierre Durand: il campione olimpico Guy Drut in compagnia di Ottavio Castellini sulla pista dello Stadio di Thouars, a Talence, durante il meeting internazionale di prove multiple "Decastar".