Message
Gonna-pantalone e basco operaio, simboli dello sport femminile che avanzava Print
Monday, 14 August 2023 00:00

Da uno degli ultimi bollettini, fino a non molto tempo fa chiamati con bel sostantivo «Lettre», oggi trasformato in un più anonimo e abusato «Newsletter», dei nostri colleghi transalpini che studiano la loro storia atletica e la mantegono viva, siamo rimasti affascinati dalla bella foto che vedete riprodotta qui. Quelle gonne-pantaloni, e soprattutto quei baschi per tener uniti i capelli. Basco che trae orgine, ça va sans dire, dai Paesi Baschi, la regione spagnola che si affaccia sul golfo di Biscaglia, terra di pantagrueliche mangiate e alluvionali bevute. Basco, o bojna in lingua originale, divenne il tipico copricapo della classe operaia, dei lavoratori. E, a questo punto, diremmo delle atlete francesi, da quel che arguiamo dalla foto. Signorine che, a quei tempi, primi due decenni del 1900, erano ghettizzate dai barbogi del Comitato Olimpico Internazionale, gestore unico dei rinati Giochi Olimpici. Ci sono scritti del famoso (e sicuramente meritevole e, per certi versi, illuminato) barone De Coubertin che la dicono lunga sulla sua idiosincrasia allo sport praticato dalle donne. Ma alla fine nulla potettero i «custodi del tempio sportivo» contro la forza e la tenacia muliebre. Gustatevi il bel pezzo di Luc Vollard che ci presenta Mademoiselle Germaine Delapierre (n.51). Se non masticate troppo il francese, un bel dizionario può esservi utile.

alt

Au début de la pratique féminine de l’athlétisme, nombreuses furent les athlètes à redoubler d’efforts en multipliant les participations lors des compétitions. Née 19 juin 1897 à Paris, Germaine Delapierre fut de celles-là. Après une première médaille de bronze à la longueur en 1918, elle va faire feu de tout bois aux championnats de France disputés à Paris, au stade Jean-Bouin, le 29 juin 1919. Alors que les Jeux Interalliés se déroulent au stade Pershing, les féminines participent donc à la troisième édition des championnats nationaux et Germaine, sous les couleurs de Fémina Sports, va prendre part à quatre épreuves. Cinquième du 80 m, quatrième du 300 m et de la longueur, c’est sur les haies qu’elle obtiendra le meilleur résultat.

Elle affronte, lors du 83 m haies, la double tenante du titre, sa coéquipière Suzanne Liébrard, et en 14’’4/5, elle va largement la dominer, l’emportant avec une marge supérieure à une seconde. C’est le début d’une courte mais remarquable carrière qui va voir la jeune Française inscrire son nom sur les tablettes officielles des records du monde, tenues à jour par la toute jeune Fédération Sportive Féminine International d’Alice Milliat, à une époque où l’IAAF tout comme le CIO ne souhaitaient pas voir le sport féminin se développer. Delapierre sera ainsi chronométrée en 13"4/5 le 3 juillet 1921 à Pershing lors des championnats de France, décrochant à l’occasion un nouveau titre de championne de France, titre qu’elle avait conservé en 1920.

Ses qualités lui vaudront aussi de souvent participer aux relais, comme aux championnats de France du 4 x 250 m en 1920 avec une autre victoire, ou lors des Jeux Internationaux Féminins à Monaco en 1921 et 1922. Elle quitte probablement les stades en 1923 et celle dont les prénoms étaient en fait Marie et Pauline, décédera le 25 février 1939 à Paris

Crédit photo : La Vie au Grand Air, Germaine Delapierre à gauche, devançant Suzanne Liébrard

 
Last Updated on Monday, 14 August 2023 12:37