Il recente numero di novembre della «Lettera» informativa storico - statistica prodotta dai componenti della Commissione Documentazione e Storia della Federazione francese propone due studi che non esitiamo a definire eccezionali. Riguardano corse pedestri effettuate nell'anno 1798. Non è un errore, la data è esattamente quella: 1798, c'era già in circolazione Monsieur Napoleone Bonaparte. A Roma cacciano il Papa Pio Vi, il quale non molla, allora lo imprigionano. Nasce la Repubblica Romana. Intanto a Parigi, al Campo di Marte, si corre a piedi. Proprio corse, quelle dei bipedi umani, in concomitanza con i quadrupedi. L'autore di questi due documentatissimi studi è ai più sconosciuto, noi per primi. Avevamo pensato che fosse l'amico Gérard Depuy, uno dei soci francesi fra i più attivi. E invece no, lui ha fatto da tramite con il misterioso «JMS» che è il ricercatore che ha scavato gli archivi. Tramite Gérard il sito dell'A.S.A.I. ha avuto l'autorizzazione a pubblicare queste due ricerche, di cui oggi qui trovate la prima. Ringraziamo l'autore e l'amico Gérard per il suo interessamento. Prossimamente pubblicheremo anche il secondo studio storico. Ci sia consentita una piccola estensione: leggendo di queste corse pedestri francesi ci siamo ricordati di quanto ha dato in termini di ricerca il nostro mai dimenticato Marco Martini. Pochi altri hanno fatto il lavoro che ha fatto lui. 

22 Septembre 1798: première mondiale sur un stade

Lors de La Fête de la Fondation de la République, au Champ de Mars à Paris, le système métrique et la mesure du temps au dixième de seconde furent utilisés, pour évaluer précisément la distance, la vitesse et le temps d’une course en char, à cheval et…. à pied.
Alexis Bouvard (1767-1843), astronome à l’Observatoire National à Paris, et un associé, munis chacun d’une ‘excellente’ montre marine (L.Berthoud – A-L.Breguet) se placèrent au départ et à l’arrivée de la course.
L’un prit l’heure de départ, l’autre celle d’arrivée et par différence calculèrent le temps de course au dixième de seconde si l’on en croit le Procès-verbal de l’expérience.
A.Bouvard la renouvela le 19 Juillet 1800 – 30 Messidor an VIII- pour la Fête de la Concorde, toujours au Champ de Mars.
Le cours de l’Histoire aidant, ces pratiques tombèrent ensuite dans l’oubli.
A.Bouvard poursuivit ses calculs des tables astronomiques, et au passage fit l’hypothèse de l’existence d’une huitième planète ‘troublante’, Neptune, découverte après sa mort.
Les courses à pied continuèrent d’être pratiquées lors des nombreuses Fêtes et Commémorations dans les villes et villages de France et dans les pays où les soldats de l’armée Napoléonienne ‘stationnaient’ : Europe continentale et jusqu’en Egypte avec parfois la participation de leurs habitants.

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