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La supertecnologia ha fatto evaporare il fascino irresistibile dell'atletica PDF Print E-mail

La foto che pubblichiamo viene dalla Collezione personale di Luc Vollard, leader di quel gruppo di storici e statistici francesi che formano la Commissione Documentazione e Storia della Federazione atletica transalpina. Amici con i quali siamo in relazione da anni, con reciproca soddisfazione. Dagli scritti di Luc c'è sempre da imparare qualcosa. Stavolta ha suscitato tutta la nostra attenzione la foto che correda il suo «editoriale» che apre il numero 108 della Newsletter mensile stilata dal gruppo. Abbiamo fatto un rapido sondaggio fra i nostri soci più documentati per sapere se avessero visto questo documento prima d'oggi. Forse qualcuno troveremo, magari qualcun altro ce ne farà avere copia, ma, per adesso, abbelliamo il nostro sito con questa «primizia» di cui ci fa dono monsieur Vollard.

Vien fatto chiedersi: ma tutta 'sta tecnologia d'oggi (ormai gli strumenti, per esempio, possono leggere differenze al millesimo di secondo, e tante altre diavolerie) hanno reso più attraente l'atletica o ne hanno sminuito il fascino? E ci chiediamo ancora: che senso ha continuare a sviluppare sistemi sempre più sofisticati, e nel contempo togliere validità ai risultati cronometrici e metrici per sostituirli con l'assurdo papocchio dei cosiddetti «rankings» basati su degli astrusi punteggi? Stanno da tempo cercando di trasformare uno sport vero, reale, indiscutibile, in un pastrocchio affidato a calcoli cervellotici. Lasciamoli ad altri sport, validissimi per carità, che ne hanno bisogno per la loro intrinseca struttura. I nostri punti di riferimento son sempre stati il metro sigillato nella famosa Barra numero 27 (di platino-iridio) depositata al Bureau international des poids et des mesures a Sévres, nei pressi di Parigi, e il minuto-secondo, quello che da noi viene scandito dall'Istituto elettrotecnico nazionale Galileo Ferraris di Torino. Tutto il resto è noia, come cantava Franco Califano.

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L’athlétisme est un sport de précision par excellence. A tel point qu’il faut parfois recourir au millième de secondes pour départager des coureurs, organiser des barrages pour la victoire entre sauteurs ou prendre en compte une deuxième performance pour trouver le meilleur lanceur.

Depuis 1976, les records des épreuves de sprint sont homologués au centième, mais avant le dixième de seconde, la référence était le cinquième, bien sûr en chronométrage manuel ! Pourtant c’est en 1927 que la France testa pour la première fois un dispositif automatique. La précision était bien sûr recherchée, notamment pour éviter les palabres lors des arrivées serrées mais il fallait aussi répondre au besoin d’enregistrer tous les temps des décathloniens lors de leurs épreuves. En effet, pendant longtemps, seul le temps du vainqueur était relevé.

Le 16 octobre 1927,  un appareil développé par l’ingénieur allemand Loebner est ainsi installé au stade de Colombes et un curieux portique prend place sur la ligne d’arrivée. La distance choisie est le peu courant 50 m, ce qui garantit un test probant et deux manches sont organisées. Armand Crestois au couloir 3 s’impose à deux reprises en 6’’0 puis en 6’’1, à chaque fois devant Maurice Rousseau, couloir 2, André Cerbonney, couloir 1 et Marcel Sylvestre au 6, tous internationaux.

En parallèle d’essais dans les sports mécaniques, le cyclisme et la natation, l’expérience s’avéra concluante pour l’athlétisme et, en 1928, le décathlon des Jeux Olympiques d’Amsterdam bénéficia du matériel Loebner et de son fonctionnement automatique qui mettra cependant encore quarante ans à devenir la norme. Aujourd’hui, les chronométreurs manuels, juges aux arrivées et la joyeuse effervescence autour de l’échelle ont presque complètement disparu de nos compétitions, remplacés par la caméra et l’ordinateur, mais les entraîneurs et certains spectateurs prennent toujours les temps autour de la piste!

Crédit photo : collection Luc Vollard