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Challenge Lemonnier, una classica del podismo francese nel secolo scorso PDF Stampa E-mail

L'amico Luc Vollard, della Commissione Storia e Documentazione della Federazione francese con la quale l'A.S.A.I. mantiene cordiali rapporti di collaborazione, ci guida stavolta alla scoperta di uno dei cross classici dell'atletica transalpina: il «Challenge Lemonnier», prima edizione 1902. Luc ci racconta di alcune edizioni degli anni '20 e '30, e di grandi protagonisti della corsa attraverso i campi. Lo ringraziamo per questo nuovo contributo che arricchisce il nostro sito allungando lo sguardo al di là dei confini.

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Date incontournable du calendrier athlétique depuis 1902, le Challenge Lemonnier fut longtemps considéré comme un préambule aux championnats de France de cross en raison de sa programmation début janvier, en dehors de 1925. L’épreuve arrêtée après 1926 retrouva sa place en 1930, mais la fin du parcours fut modifiée pour cette 21e édition. Si l’imposant peloton d’au moins 300 coureurs s’élança bien au pied de la redoutable Côte de la Picardie, l’arrivée n’eut pas pour théâtre le Pré-Catelan. La ville de Paris n’autorisa en effet pas la traversée du Bois de Boulogne obligeant les organisateurs, le Racing Club de France et le Journal, à se rabattre sur le stade Jean Bouin.

Pour cette reprise de nombreux clubs étrangers furent invités mais peu répondirent à l’appel à l’exception des Birchfield Harriers et parmi les favoris on retrouva donc Emile Chapuis, vainqueur en 1925, champion de France du 10000 m en 1929, pilier de l’équipe de France de cross-country, et le tout jeune Roger Rérolle, vingt ans mais déjà sur les podiums nationaux du cross et du 10000 m quelques mois avant. Le 05 janvier à 11 h 00, c’est Jacques Keyser, sextuple vainqueur, qui officie au pistolet de starter et après quelques changements de leader, c’est Alim Amar Arbidi qui prend la tête avec Raymond peu avant l’entrée dans Ville d’Avray. Arbidi n’est pas un inconnu mais depuis son titre de champion de France de cross en 1923 et une belle sixième place au cross des Nations, il n’a guère fait parler de lui. Il est aussi parfois confondu avec son frère aîné, Allemamen, lui aussi international en cross-country avant la guerre et champion de France de marathon en 1922. La presse les appelle d’ailleurs Arbidi I et Arbidi II pour les différencier et plus tard, et le benjamin déclarera même qu’Arbidi n’est pas son patronyme !
Alim Amar a retrouvé sa forme d’antan et il multiplie les attaques, finissant par décramponner son adversaire pour atteindre seul le bois de Saint-Cloud avec cent mètres d’avance. Il ne sera pas rejoint et va même augmenter son avance jusqu’à l’arrivée, laissant Rérolle, qui a très bien terminé, à vingt-deux secondes, juste devant son collègue du Racing De Mey, assurant la victoire par équipes avec Leclerc, Prévost et Henry.
Ce coup d’éclat va étonnamment rester sans lendemain, car fin janvier Arbidi annoncera renoncer à la saison de cross ! Il laisse le champ libre à Rérolle qui sera champion de France en mars à Maisons-Laffitte, le premier d’une série de dix titres individuels sur la piste et dans les labours. En 1946, il sera encore  titré par équipe mais on ne reverra quasiment plus Amar Alim Arbidi dont on perd la trace dans les résultats en 1931. 

(Crédit photo : Le Miroir des Sports)