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La "Lettre" di agosto della Commissione Storica francese disponibile sul sito www.cdh.athle.com PDF Print E-mail

L'amico Gilbert Rosillo ci ha inviato il consueto avviso riguardante le Lettera mensile degli storici e statistici francesi.

Bonjour à toutes et à tous,           

Au nom de la Commission Documentation et Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme, j'ai le plaisir de vous adresser la 47è lettre mensuelle d'informationavec son traditionnel résumé des études réalisées ou mises à jour au cours du mois d'août que vous pouvez consulter plus en détail via le lien suivant :https://cdh.athle.com/

Una segnalazione ad un articolo (breve, come nella abitudine della Lettre) che ricorda, ovviamente in chiave francese la Coppa Bruno Zauli del 1965 (Coppa Bruno Zauli, avete letto bene, non Coppa Supermercato della Mortadella, come da barbare usanze odierne). Ecco cosa scrive Luc Vollard:

En réponse à une demande de la Fédération Yougoslave, le Comité Europe de l’IAAF refusa en 1952 la création d’une épreuve continentale par équipes, mais sous l’impulsion de Bruno Zauli, l’idée fit son chemin afin de développer la pratique de l’athlétisme en Europe. C’est ainsi que naquit la Coupe d’Europe en 1965, mais on n’oubliera pas que depuis 1957 se disputait régulièrement un match des six nations. En mémoire du dirigeant Italien décédé fin 1963, l’épreuve pris le nom de ‘’coupe Bruno Zauli’’ et présentait comme particularité réglementaire d’exclure les athlètes ne résidant pas sur le continent depuis au moins de cinq ans ! L’équipe de France ne put ainsi compter sur son étoile montante, Roger Bambuck, mais passa sans encombre la demi-finale à Oslo fin août.
La finale eut pour cadre le Neckarstadion à Stuttgart les 11 et 12 septembre, en présence des équipes des deux Allemagnes ce qui entraîna de gros efforts diplomatiques. L’URSS, la Pologne et la Grande Bretagne complétait les qualifiés et l’équipe de France eut fort à faire dans ce contexte, surtout que Michel Jazy connut l’une des rares défaillances de sa carrière et termina pieds nus le 10 000 m à une dernière place indigne de son exceptionnelle saison. Cinquième du classement final, la France ne remporta qu’une épreuve grâce à la remarquable fin de course de Robert Poirier dans le 400 m haies. Déjà à Oslo, le Breton s’était imposé en s’emparant du record de France en 50’’6 et c’est donc en totale confiance qu’il aborda cette course. Il savait pouvoir compter sur son finish et prudemment sur une piste détrempée, il laissa le Britannique John Cooper le passer sur sa gauche. Encore à deux mètres à l’attaque du dernier obstacle, Poirier inversa la tendance sur le plat pour finir en 50’’8, avec un dixième d’avance.
Il améliora encore son record de France en 1966 sous la menace de Jean Jacques Behm, prendra le bronze aux championnats d’Europe à Budapest et terminera sa carrière internationale en demi-finale des JO à Mexico en 1968 … et deviendra le premier DTN du XXIème siècle ! (Crédit Miroir de l’Athlétisme).
 
par Luc VOLLARD