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Jean Vermeulen, l'erede di Jean Bouin che rimase senza eredità PDF Stampa E-mail
Dalla lettura dell'ultimo numero della "Lettre" redatta dal gruppo di storici e statistici della Commissione Storia e Documentazione della Federazione francese riprendiamo il breve scritto che Luc Vollard riserva questa volta nel suo "Edito" - suona come editoriale - ad un personaggio dell'atletica transalpina che poteva essere un grande ma non lo è diventato: Jean Vermeulen. Il periodo storico ci colloca dopo la Prima Guerra mondiale e nella prima metà degli Anni '20. In un lungo profilo scritto nel 1995 (in occasione del centenario della nascita di Vermeulen), Alain Bouillé, uno dei decani fra gli storici dell'atletica francese, concluse così:" Rétrospectivement, on peut se demander ce qu'aurait pu réaliser Vermeulen si sa carrière n'avait pas été interrompue à 19 ans par la guerre. Il va sans dire qu'aucun "junior" n'avait réussi de tels chronos avant lui ni bien longtemps après ! Jean Bouin en 1914, le considérait comme son successeur certain et ne doutait pas que le nordiste allait balayer ses records, mais les événements en décidèrent autrement". Se volete potete leggere la storia di Vermeuleun scritta da Bouillé su questo indirizzo.
E adesso la parola a Luc Vollard.
 
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Aucune sélection en équipe de France, une seule victoire nationale lors du critérium de cross-country en 1919, et pourtant cet athlète est probablement l’un des plus grand talent que la France ait connu ! La première guerre mondiale et le choix de faire la majeure partie de sa carrière dans les rangs des professionnels sont les principales causes de ce maigre palmarès mais aussi de son anonymat alors que sa précocité et son potentiel faisaient de Jean Vermeulen le successeur tout désigné de Jean Bouin.
Crédité de 2 h 50’26’’ au marathon à 17 ans, de 31’14’’1/5 sur 10 000 m à 19 ans, à 15 secondes du record du monde de Bouin, la guerre non seulement interrompit sa carrière naissante mais lui laissa aussi de dures séquelles au bras droit. La paix revenue, il retrouva la forme en 1919, en cross mais aussi lors des Jeux Inter-Alliés durant l’été où il remporta deux épreuves et fut l’unique vainqueur Français. A nouveau pro en août 1919, il réintégra finalement le rang des amateurs fin 1922 et s’imposa dès les premiers jours de 1923 comme le grand favori des mois à venir.
Ainsi le 7 janvier 1923, lors du prix Lemonnier, entre Versailles et Paris, le gratin national avec Brossard, Denis, Schnellmann, Duquesne, Vignaud, Tell, Ducher, Philipps, Thoyes, Manhès, subit la démonstration de Vermeulen. Brossard essaya bien de distancer le Tourquennois en début de course, mais rien n’y fit et c’est avec 23 secondes d’avance sur le record de Keyser qu’il remporta l’épreuve, ayant terminé en solitaire après la mi-course, au sein d’un peloton de 263 arrivants.
Sur sa lancée, il remporte le cross de l’Auto le 14 janvier, dominant Heuet et à nouveau Brossard, et près de 1900 athlètes au départ, tandis que Guillemot a abandonné. Le 21 janvier c’est au tour du cross de l’Ayçaguer, la grande classique Lyonnaise et le résultat est le même pour la passe de trois, devant Brossard, Schnellmann et Guillemot. La presse tient là son favori pour le National de cross en mars, mais le doute s’installe alors qu’il ne termine que 11ème du championnat de Paris fin février et c’est par un abandon que s’achèvera pour lui le championnat de France à La Courneuve. Il gagnera à nouveau le Lemonnier en 1924, prendra la 25ème place en 1925 mais ne réalisera pas son rêve olympique. Il savait que les Britanniques voyaient d’un mauvais œil son retour. (Crédit Photo Miroir des Sports).