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Rivisitiamo l'anno 1945 in Francia: à la recherche du temps perdu (seconda parte) Print

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Foto a sinistra: 12 agosto 1945, Strasburgo, la città era stata liberata solo due mesi prima: incontro Francia - Svizzera; sorpresa sugli 800 metri: l'elvetico Karl Volmer precede di un soffio Marcel Hansenne, uno dei grandi della distanza negli anni successivi. L'altra foto: Robert Chefd'Hotel (n.16) si prepara a superare i due inglesi Alford e Fox, siamo a Colombes il 2 settembre per l'incontro Francia-Gran Bretagna

(seconda parte)

Pour promouvoir la discipline, elle propose aussi en mai l’Appel à l’Athlétisme avec sélections départementales le 6 et finales régionales les 20 et 21, les épreuves étant ouvertes aux non-licenciés. Le calendrier va aussi s’étoffer avec des épreuves commémoratives comme la journée Jules Noël ou le challenge Géo André. Et le mois de juin allait voir le premier exploit grâce à Marcel Hansenne et son record de France du 800 m, le 24 à Paris sur la piste du stade Jean Bouin. Il faut dire que le Tourquennois symbolisait cette génération d’athlètes qui avaient vu leurs plus belles années gâchées par la guerre et il ne lui fallait donc surtout pas attendre pour enfin enrichir son palmarès alors qu’il avait déjà 28 ans depuis le mois de janvier. Ce record du 800 m était par ailleurs un monument national puisque que Séra Martin le détenait depuis 1928 et que ce fut à l’époque le record du monde de la distance. Le 21 septembre, Hansenne fera coup double en prenant à Jules Ladoumègue le record du Mile à Göteborg en 4’08’’2. Il améliorait ainsi la précédente marque d’une seconde, une marque qui était également en 1931 le record du monde, le cinquième et dernier battu par Ladoumègue en moins d’un an ! Entre ces deux records, l’été fut très agréable en débutant le 1er juillet par la première rencontre internationale depuis 1939. L’équipe de France reçu donc la visite de la Belgique à Jean Bouin. Bien que n’étant pas sélectionné, Paul Winter fut désigné capitaine et son soutien à ses coéquipiers fut si efficace que les Belges ne remportèrent que la première épreuve, le 110 m haies avec Hippolyte Braekman. Tout le reste revint aux tricolores qui s’imposèrent par 113 points à 51. Raphaël Pujazon s’imposa dans le 5000 mais surtout, le 18 juillet, améliora sur la même piste son record de France du 3000 m en 8’20’’5. On le retrouva bien sûr aux championnats de France disputés les 28 et 29 juillet à Bordeaux, pour toutes les catégories à partir de cadet, mais il manqua le titre du 5000 m, battu par René Breistroffer, tout comme il le fut par Hansenne sur 1500 m. Ce dernier réalisa le doublé en remportant également le 800 m, René Valmy fit de même avec le 100 m et le 200 m ainsi que Janine Toulouse sur les même distances féminines. Le seul record de France de ces championnats revint à Micheline Ostermeyer, à l’aube d’une relativement courte mais fructueuse carrière. Qui pouvait penser qu’en réalisant 11m49 ce jour là, soit quatre centimètres de plus qu’un an plus tôt, on la retrouverait au somment de l’Olympe trois ans plus tard?

Le 12 août, le deuxième match se déroula de manière hautement symbolique à Strasbourg sur la piste du stade Tivoli, remise en parfait état dix mois après la libération de la ville. Les Français y affrontèrent les Suisses et se montrèrent presque aussi dominateur qu’en juillet, remportant 11 des 17 épreuves. La défaite la plus surprenante fut celle d’Hansenne sur le 800 m pour un dixième de seconde derrière Karl Volkmer. Malgré cela la France s’imposa 98 points à 75 dans une atmosphère très festive et l’on se donna rendez vous l’année prochaine à Zurich.

Restait à affronter la Grande Bretagne à Colombes le 02 septembre soit une équipe que la France n’avait devancé que trois fois en quatorze rencontres depuis 1921. Le résultat allait être au-delà des espérances des dirigeants Français même si Hansenne s’inclina encore dans le 1500 m, cette fois face à son aîné, l’excellent Sydney Wooderson, champion d’Europe de la distance en 1938 et multiple recordman du monde. Ce fut la seule victoire de l’Albion que l’on ne trouvait plus si perfide et la journée se termina par le score sans appel de 73 points contre 29. Sur le plan national, c’est également au mois de septembre, les 15 et 16 à Jean Bouin, que le Paris Université Club remporta de haute lutte le championnat de France interclubs devant le Racing Club de France et l’IC Lillois. Six semaines auparavant les féminines du PUC avait fait de même devant le CS Dijon et le Stade Français.

L’année se terminait donc dans cette douce euphorie, annonciatrice du bon comportement de l’équipe de France à Oslo pour la reprise des championnats d’Europe en 1946. L’athlétisme était relancé en France et sa popularité intacte n’allait pas se démentir pendant une longue période.

Ancora Marcel Hansenne (n.24) davanti a Sydney Wooderson sui 1500 a Colombes, nel finale il britannico ebbe la meglio. A destra: al termine dell'incontro Francia-Belgio, allo Stadio Jean Bouin di Parigi, 1° luglio, Jacques André, figlio del grande Geo, atleta, rugbista, giornalista, morto due anni prima a Tunisi, consegna il Challenge intitolato a suo padre al belga Hippolyte «Pol» Braekman, che aveva vinto i 110 ostacoli; a sinistra il presidente della Federazione francese Paul Méricamp

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